Conférence “Dolphinaria-Free Europe” – 2e partie

La conférence “Dolphinaria-Free Europe” s’est poursuivie à la Whale Fest à Brighton (Royaume-Uni) les 14 et 15 mars puis à Bruxelles les 18 et 19 mars.

Plus de 300 cétacés captifs dans l’Union européenne…

Dans un premier temps, des représentants d’ONG d’Espagne, d’Italie, des Pays-Bas, de Belgique, du Danemark, de Grèce et de Suisse ont présenté, avec Code Animal pour la France, les situations des delphinariums dans leur pays respectifs devant des membres d'Animal Welfare Institute, de la World Cetacean Alliance, de Sosdauphins.org et bien d’autres.

Il y a 34 établissements dans 15 pays membres de l'Union européenne détenant des cétacés captifs, pour un total estimés de 307 individus: 281 dauphins souffleurs, 12 orques, 11 marsouins, 2 belugas et 1 dauphin rose de l’Amazone.

A ce jour, 3 États-membres de l'UE ont banni la captivité des cétacés: la Slovénie, Chypre et la Croatie. La Hongrie a interdit l’importation des dauphins et la Grèce a banni les spectacles d’animaux. La France, quant à elle, est, avec l’Espagne, le seul pays à détenir des orques en captivité.

 … dont 37 en France

En France, nous comptons 4 delphinariums:

  • Le Marineland d’Antibes: 6 orques et 13 dauphins souffleurs
  • Le Parc Astérix: 9 dauphins souffleurs
  • Planète Sauvage: 6 dauphins souffleurs
  • Le delphinarium de Moorea (Polynésie française): 3 dauphins souffleurs

Depuis son ouverture, le Marineland d’Antibes a importé 8 orques capturées dans la nature dont une seule est encore en vie aujourd’hui (Freya). Les 7 autres sont mortes entre 4 et 27 ans. Rappelons qu’une orque à l’état sauvage peut vivre jusqu’à 80 ans et plus pour une femelle et 50 ans et plus pour un mâle.

Des axes européens, une campagne nationale

Réunis autour d’axes que nous avons définis lors de cette conférence, Code Animal et ses partenaires d’ENDCAP se mobilisent pour mettre fin à la captivité des cétacés en France et dans l’Union européenne:

  • Aucun cétacé ou gêne de cétacé ne doit être importé dans l’UE.
  • Les cétacés actuellement en captivité doivent être placés dans des conditions répondant à leurs besoins physiologiques et comportementaux, le temps de trouver une solution mieux adaptée.
  • Tous les individus, qu’ils soient nés en captivité ou issus de captures, doivent être évalués pour une éventuelle réhabilitation à l’état sauvage.
  • Un ou des sanctuaires doivent être mis en place le long des côtes européennes pour la réhabilitation des cétacés captifs.
Publié le: 
23/03/2014